FORPRONU, Observateurs Militaires des Nations Unies (UNMO) en Croatie, en Bosnie, en Serbie et en Macédoine, Major (ret) David MacDonald.

AVERTISSEMENT : En raison de la nature du conflit et des opérations dans les Balkans, certaines de ces histoires d'anciens combattants peuvent contenir du contenu graphique ou troublant. Veuillez faire preuve de discrétion. Si une histoire nuit à votre santé mentale, envisagez de demander de l'aide en consultant les organismes énumérés dans la section Ressources de ce site Web.

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Je m'appelle David MacDonald, major retraité, CD, et je représente les observateurs militaires pour le 35e anniversaire des Balkans. J'ai été déployé en ex-Yougoslavie, en particulier en Croatie, pour une tournée d'un an avec la FORPRONU, du 28 mai 1992 au 28 mai 1993. J'ai été l'un des premiers Canadiens à être déployé et j'ai quitté mon poste après trois ans à la BFC Baden Solingen, 4e Escadre (F), en Allemagne. [Le rapport suivant] retrace l'histoire des Observateurs Militaires des Nations Unies (UNMO), et offre un aperçu des observateurs militaires qui appuient la FORPRONU en Croatie, en Bosnie, en Serbie et en Macédoine. Il est important de noter que les UNMO s'acquittent de leurs fonctions sans être armées et patrouillent généralement sans escorte armée. Mon année en ex-Yougoslavie fut une épreuve de leadership et de survie. Après un mois sur le théâtre d'opérations, j'ai été promu chef d'équipe pour une équipe de quatre personnes en Croatie et six mois plus tard, j'ai été envoyé dans le secteur Sarajevo, où j'ai travaillé comme sous-secteur cmdtA et commandant en charge de 50 UNMO.

Les observateurs militaires des Nations Unies (UNMO) jouent un rôle crucial dans les missions de maintien de la paix et contribuent au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Créée en 1948, le premier déploiement d'observateurs militaires de l'ONU a eu lieu pendant la première guerre israélo-arabe, marquant une évolution importante dans la gestion des conflits internationaux.

La fonction principale de ces observateurs est de surveiller les cessez-le-feu, de superviser le retrait ou le désarmement des combattants et d'aider à la mise en œuvre des accords de paix. Fonctionnant sous l'autorité du Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, les observateurs militaires jouissent d'un statut neutre, ce qui leur permet de faciliter le dialogue entre les parties en conflit et d'améliorer la transparence.

À la fin du XXe siècle et au XXIe siècle, le rôle des observateurs militaires s'est considérablement élargi. Parmi les missions notables figurent l'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve en Palestine (ONUST), la Force des Nations Unies de maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), et la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL). Ces dernières années, les observateurs se sont également adaptés pour inclure des tâches telles que la surveillance des droits de la personne et le soutien à la primauté du droit.

Le recours à des observateurs militaires de l'ONU souligne l'engagement de l'organisation en faveur du règlement des conflits par des moyens non-violents, mettant en évidence leur contribution essentielle à la promotion de la stabilité et de la paix dans les régions instables du monde entier.

Les observateurs militaires des Nations Unies  jouent un rôle crucial dans les missions de maintien de la paix, qui visent principalement à maintenir la paix et la sécurité dans les zones de conflit.

Leurs rôles et responsabilités spécifiques comprennent :

1. Surveillance des accords de cessez-le-feu : Les observateurs militaires sont chargés de surveiller le respect des accords de cessez-le-feu par les parties en conflit et d'en rendre compte. Ils veillent à ce que les deux parties respectent les conditions énoncées dans ces ententes.

2. Collecte et transmission de renseignements : Ils recueillent des renseignements sur la situation en matière de sécurité, les mouvements de troupes et d'autres activités pertinentes dans leurs zones d'opérations. Cette information est cruciale pour la prise de décisions de l'ONU et aide à orienter les stratégies plus larges de la mission.

3. Faciliter la communication : Les observateurs militaires servent souvent d'intermédiaires neutres, facilitant la communication entre les parties en conflit. Il peut s'agir de coordonner des réunions ou des discussions visant les efforts de consolidation de la paix.

4. Patrouilles et reconnaissance : Les observateurs effectuent des patrouilles régulières dans les zones assignées pour surveiller la situation sur le terrain. Il peut s'agir de missions de reconnaissance visant à évaluer les risques potentiels ou les violations des accords de paix.

5. Prévenir l'escalade de la violence : Par leur simple présence et par un engagement actif, les observateurs militaires visent à dissuader la violence potentielle et à prévenir l'escalade des conflits.

6. Appuyer les efforts humanitaires : Les observateurs militaires peuvent contribuer à la protection des opérations humanitaires et veiller à ce que l'aide puisse être acheminée en toute sécurité aux populations touchées.

7. Engagement auprès des communautés locales : Ils s'engagent souvent avec les populations locales pour comprendre leurs besoins et leurs préoccupations, ce qui peut éclairer les activités de la mission et favoriser la confiance.

8. Coordination avec d'autres entités des Nations Unies et des ONG : Les observateurs militaires coordonnent leurs activités avec d'autres directions, agences et organisations non gouvernementales des Nations Unies pour appuyer des approches globales en matière de maintien de la paix et d'assistance.

9. Rapports aux commandements supérieurs : Ils fournissent régulièrement des rapports à leurs supérieurs et au Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation sur le terrain, ce qui aide à éclairer les réponses et les stratégies internationales.

10. Formation et conseils : Dans certaines situations, les observateurs militaires peuvent participer à la formation et à conseiller les forces de sécurité locales ou le personnel de maintien de la paix afin de promouvoir la stabilité et la gestion efficace de la sécurité.

Ces responsabilités exigent que les observateurs militaires agissent avec impartialité, intégrité et professionnalisme, car elles sont souvent perçues comme un symbole de l'engagement de la communauté internationale envers le maintien de la paix et le règlement des conflits.

La Force de protection des Nations Unies (FORPROFOR) a été créée en 1992 au milieu de la désintégration de la Yougoslavie, chargée d'assurer la paix et l'aide humanitaire pendant une période de conflit intense. L'un des éléments cruciaux de la FORPROFOR était le déploiement d'observateurs militaires, qui faisaient partie intégrante de la surveillance des cessez-le-feu, de la facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire et du signalement des violations des accords de paix.

Les observateurs militaires, provenant de divers États membres, opèrent principalement en Croatie, en Bosnie-Herzégovine et en Macédoine. Leurs tâches consistaient à patrouiller des zones désignées, à recueillir des informations sur les mouvements de troupes et à assurer le respect du droit international humanitaire. La présence de ces observateurs visait à favoriser un sentiment de sécurité parmi les populations locales et à dissuader de nouvelles hostilités.

Malgré leur mandat limité et l'environnement souvent hostile, les observateurs militaires de l'ONU ont joué un rôle central dans la collecte de renseignements et le renforcement des efforts diplomatiques. Cependant, la mission s'est heurtée à de sérieuses difficultés, notamment un manque de ressources et des règles d'engagement restrictives. La dissolution de la FORPRONU en 1995 a marqué un changement important dans les efforts internationaux de maintien de la paix, conduisant à la création d'une Force de mise en œuvre plus robuste dirigée par l'OTAN. L'héritage des observateurs militaires des Nations Unies en ex-Yougoslavie témoigne de la complexité du maintien de la paix dans les zones de conflit, soulignant à la fois la nécessité et les limites de l'intervention internationale.

Le déploiement d'observateurs militaires des Nations Unies dans l'ex-Yougoslavie pendant les conflits des années 1990 a été marqué par un ensemble complexe de défis et quelques succès notables. Voici quelques points clés concernant leur expérience :

Défis

1. Un contexte ethnique et politique complexe : Les conflits en ex-Yougoslavie étaient profondément enracinés dans les tensions ethniques, les griefs historiques et les divisions politiques. La navigation dans cet environnement complexe a posé des défis importants aux observateurs de l'ONU, qui ont dû dialoguer avec de multiples factions ayant des programmes différents et des animosités historiques différentes.

2. Risques sécuritaires : Les observateurs militaires de l’ONU opéraient dans un environnement extrêmement instable, confrontés aux menaces de groupes armés, notamment de milices locales et de groupes paramilitaires locaux. La sécurité des observateurs était une préoccupation constante, et plusieurs membres du personnel de l’ONU ont perdu la vie au cours de leurs missions. Il convient de rappeler que les observateurs militaires n'étaient pas armés.

3. Absence de mandat pour des accords : Les observateurs de l’ONU étaient principalement chargés de surveiller les cessez-le-feu et de signaler les violations, mais ils n'avaient pas le mandat de faire respecter la paix par des moyens militaires. Cette limitation a souvent nui à leur efficacité dans les situations où une intervention était nécessaire pour protéger les civils ou faire respecter les ententes.

4. Accès restreint et information : De nombreuses factions étaient réticentes à donner un accès complet aux observateurs de l'ONU, ce qui rend difficile la collecte d'informations exactes sur la situation sur le terrain. Ce manque de transparence a entravé la capacité de surveiller le respect des cessez-le-feu ou des droits de la personne.

5. Défis logistiques : Les observateurs ont rencontré des difficultés logistiques, notamment des problèmes liés aux lignes de transport, de communication et d'approvisionnement, en particulier dans les zones de conflit qui n'étaient pas facilement accessibles.

Succès :

1. Rapports et documentation : Les observateurs de l’ONU ont joué un rôle crucial dans la documentation des violations des droits de la personne et des accords de cessez-le-feu. Leurs rapports ont fourni des informations essentielles à la communauté internationale, sensibilisant et incitant à réagir aux atrocités.

2. Faciliter le dialogue : Les observateurs ont souvent agi comme intermédiaires entre les factions belligrantes, facilitant le dialogue et les négociations. Leur présence contribue parfois à apaiser les tensions et à encourager les discussions visant à instaurer la paix.

3. Protection des civils : Dans certains cas, les observateurs de l'ONU ont pu assurer un un certain degré de protection aux civils en surveillant les zones et en dissuadant les attaques potentielles, bien que cela varie considérablement selon le lieu et le contexte.

4..Sensibilisation internationale : Les rapports et les conclusions des observateurs de l'ONU ont aidé à attirer l'attention de la communauté internationale sur les crises humanitaires qui sévissent dans la région. Cette prise de conscience a contribué aux appels à l'intervention et au soutien de la communauté mondiale.

5. Établissement de cadres pour le maintien de la paix : Les expériences et les leçons tirées des opérations menées en ex-Yougoslavie ont guidé les efforts futurs de maintien de la paix. ces derniers souligné l'importance de la clarté des mandats, de la coordination entre les efforts militaires et humanitaires et la nécessité d'établir des règles d'engagement solides.

En résumé, malgré les obstacles importants rencontrés par les observateurs militaires de l'ONU dans leurs efforts de surveillance et de promotion de la paix en ex-Yougoslavie, ces derniers ont obtenu des succès notables en documentant les atrocités, en facilitant le dialogue et en sensibilisant la communauté internationale aux conséquences humanitaires du conflit. La complexité de la situation a mis en évidence les difficultés du maintien de la paix dans des contextes marqués par de profondes divisions et la violence.

Les Forces armées canadiennes ont joué un rôle important en appuyant la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) au début des années 1990, particulièrement dans le contexte des guerres yougoslaves. Dans le cadre de cette force multinationale, le Canada a déployé des officiers militaires à titre d'observateurs militaires chargés de surveiller les cessez-le-feu et de veiller au respect des accords de paix dans la région.

Les observateurs militaires canadiens ont exercé diverses fonctions, souvent déployés dans des zones de forte tension et de conflit. Leurs responsabilités comprenaient la surveillance du retrait des armes lourdes, le signalement des violations du cessez-le-feu et la fourniture de renseignements essentiels aux commandants de la FORPRONU. Ces officiers ont effectué des patrouilles, assuré la liaison avec les factions locales et facilité la communication entre les parties en conflit, contribuant ainsi aux efforts visant à stabiliser l'environnement instable.

La présence d'observateurs militaires canadiens a non seulement démontré l'engagement du Canada envers le maintien de la paix internationale, mais a également souligné l'importance de la coopération multilatérale dans le règlement des conflits mondiaux. Grâce à leur expertise et à leur professionnalisme, les officiers canadiens ont contribué à renforcer la crédibilité et la confiance dans les efforts de maintien de la paix des Nations Unies, malgré les défis posés par la nature complexe et délictueuse du conflit. Leur déploiement illustre le rôle important que le personnel militaire peut jouer dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, même face à de profondes difficultés.

Environ 130 officiers des Forces armées canadiennes ont été déployés comme observateurs militaires dans le cadre de la mission de la FORPRONU. Leurs responsabilités comprenaient la surveillance des cessez-le-feu, le signalement des violations et le respect des résolutions des Nations Unies, contribuant ainsi aux efforts de stabilisation et de consolidation de la paix dans la région ravagée par la guerre. Le contingent canadien s'inscrivait dans un effort plus vaste qui soulignait l'engagement du Canada envers le maintien de la paix internationale et la sécurité coopérative.

La mission de la FORPRONU a débuté le 21 février 1992 et s'est poursuivie jusqu'à sa fin, le 31 mars 1995. Durant cette période, les officiers des Forces armées canadiennes ont dû faire face à des défis opérationnels complexes, notamment la gestion d'un environnement de sécurité instable et la résolution de crises humanitaires. Le déploiement d'officiers canadiens reflète l'engagement de longue date du pays dans les initiatives de maintien de la paix et son dévouement à promouvoir la stabilité au moyen d'efforts multilatéraux. L'héritage de leur service au sein de la FORPROFOR souligne le rôle crucial des observateurs militaires dans les missions internationales de maintien de la paix et leur impact sur la promotion de la paix et de la sécurité dans les régions de conflit.

Les pays ayant fourni du personnel sont les suivants :

1. Canada

2. France

3. Belgique

4. Royaume-Uni

5. Pays-Bas

6. Australie

7. Nouvelle-Zélande

8. Allemagne

9. Danemark

10. Finlande

11. Norvège

12. Suède

13. Argentine

14. Brésil

15. Inde

16. Irlande

17. Italie

18. Jordanie

19. Kenya

20. Nigéria

21. Pakistan

22. Pologne

23. Portugal

24. Russie

25. Espagne

26. Suisse

27. Turquie

28. Ukraine

29. États-Unis

30. Bangladesh

Au total, plus de 30 pays ont formé une coalition, chacun fournissant du personnel militaire pour aider à observer et à maintenir des cessez-le-feu fragiles, illustrant ainsi un engagement mondial envers la paix et la sécurité internationales dans un contexte de crise humanitaire complexe.

Au cours de leur mission, un nombre important de militaires canadiens ont été blessés dans l'exercice de leurs fonctions. Les rapports indiquent que plusieurs d'entre eux ont été blessés en raison de conflits armés, de mines terrestres et d'engagements hostiles. Plus précisément, au moins 22 militaires canadiens ont été blessés pendant leur séjour dans la région dans le cadre de la FORPRONU, ce qui illustre la nature périlleuse de leur mission (y compris les observateurs militaires). Les blessures subies variaient de mineures à graves, ce qui souligne les conditions précaires dans lesquelles ces agents opéraient.

Les sacrifices consentis par les observateurs militaires canadiens à la FORPRONU soulignent les dangers inhérents aux missions de maintien de la paix. Leur engagement envers le maintien de la paix internationale, malgré les risques encourus, reflète le dévouement des Forces armées canadiennes envers la sécurité mondiale. Ces expériences rappellent de manière poignante les coûts associés au maintien de la paix internationale et la bravoure dont font preuve les personnes impliquées.

J'ai joint quelques photos historiques de mon séjour en ex-Yougoslavie, il n'y avait pas d'appareil photo numérique à l'époque, j'ai acheté un petit appareil Minolta utilisant des cartouches de film 110.. Ces photos sont donc des numérisations de tirages papier. Techniquement, nous n'étions pas censés avoir d'appareils photo à l'époque, de sorte que ces images sont d'autant plus importantes pour l'histoire de ce que l'UNMO a fait à l'époque de la FORPRONU. De plus, j'ai été appelé à la barre pour appuyer les procès pour crimes de guerre à La Haye, aux Pays-Bas, en 2005, treize ans après mon retour à la maison. Je suis facilement disponible pour répondre aux questions de toute personne qui souhaite obtenir plus de renseignements.

David MacDonald

Aéroport international de Sarajevo, hiver 1993. Me voici avec des agents de liaison des Nations Unies (UNMO) danois et néerlandais de mon équipe à SARAJEVO. Nous étions déployés à l'intérieur de la ville de SARAJEVO, indicatif d'appel PAPA pour la PRÉSIDENCE. L'équipe PAPA avait son siège social dans l'ancien bâtiment des chemins de fer yougoslaves, juste à côté de la présidence bosniaque J'étais PAPA9 responsable de 50 ONUM internationales.

En patrouille sur les hauteurs surplombant SARAJEVO à l'hiver 1993. Nos véhicules étaient principalement des Toyota Land Cruiser, et l'on aperçoit le drapeau de l'ONU monté à l'arrière du véhicule. Je portais toujours un casque en acier sur cette photo, vous remarquerez peut-être que je porte un casque en kevlar danois sur d'autres photos.

Survol dela ville de SARAJEVO depuis l'un des postes d'observation de l'équipe PAPA, en altitude, durant l'hiver 1993. L'un des principaux équipements qu'un UNMO devait posséder était une paire de jumelles ; les armes n'étaient pas transportées.

Dès mon déploiement initial en mai 1992, j'ai été affecté à la ville de Karlovac, au sein du quartier général de la division croate qui s'y trouvait. Nous étions la seule équipe de l'ONUM autorisée à patrouiller dans le secteur croate, loin de la ligne de front. Nous avons patrouillé à la recherche de camps d'entraînement en Croatie, et de surveillance des zones de stockage d'armes après la démobilisation des unités militaires à l'été 1992.

Devant les célèbres chutes d'eau du parc nationaal de Plitvice, à l'intérieur du secteur Nord, été 1992. Le parc a été fermé pendant la guerre, mais nous y sommes parfois allés pour une courte pause loin du chaos quotidien. Aujourd'hui, le parc est de nouveau entre les mains des Craotes, car le secteur Nord à l'époque était sous le contrôle serbe et était également connu sous le nom de ZONE ROSE.

Me voici avec un observateur militaire britannique et un norvégien de la FORPRONUe en janvier 1993, lors de la remise de nos médailles. L'officier qui nous les a remises était le chef des observateurs militaires, en l'occurrence suédois. On aperçoit les sacs de sable à l'arrière-plan: notre quartier général se trouvait dans les bureaux du président des Chemins de fer yougoslaves, et nous avions rempli les fenêtres de sacs de sable pour nous créer un abri plus solide. Les murs du bâtiment étaient faits de blocs de grès de soixante centimètres d'épaisseur.

Des membres de l'équipe PAPA UNMO patrouillaient dans la ville de Sarajevo. L'équipe employait cinq interprètes locaux. La plupart des hommes ayant été mobilisés,les interprètes étaient principalement de jeunes femmes de Sarajevo, engagées par l'ONU. Sur la photo, je suis avec une interprète bosniaque et un membre polonais de l'UNMO. Nous avons reçu dix véhicules blindés GMC Suburban en janvier 1993, mais la plupart ont été détruits par des tirs ennemis lorsque j'ai quitté Sarajevo en mars 1993.

Pendant près de six mois, au sein de l'équipe UNMO du secteur nord, nous nous réunissions tous les dimanches pour le point et recevoir les instructions concernant les patrouilles et les tâches de la semaine suivante. Voici l'équipe UNMO du secteur nord réunie pour une photo d'équipe au pied de la cascade du parc national de Plivice. Après chaque réunion, nous faisions un pique-nique. Cette photo date de juillet 1992.

Dans l'un des trois postes d'observation de Sarajevo, en décembre 1992, nous renforçons un petit entrepôt frigorifique avec des sacs de sable pour en faire un bunker en prévision d'une éventuelle attaque. Je suis ici en compagnie d'un Danois et d'un Nigérian de l'UNMO. L'équipe PAPA patrouillait également quotidiennement vers les postes d'observation temporaires, surveillait les sites de stockage d'armes bosniens et assurait la liaison avec le quartier général de la division bosniaque à Sarajevo.

Le Canada a fourni 2 091 soldats, 45 policiers et 15 observateurs à la mission de la FORPRONU..

Major (à la retraite) David MacDonald
Vétéran
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Force de protection des Nations Unies (FORPRONU)

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