Le maintien de la paix au Canada dans les Balkans : un aperçu

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Force de paix au Kosovo (KFOR)

La mission de la KFOR a débuté le 24 mars 1999 et se poursuit toujours. Les objectifs de la KFOR sont d'établir et de maintenir un environnement sûr au Kosovo, y compris la sécurité et l'ordre publics ; de surveiller, vérifier et, au besoin, de faire respecter les accords qui ont mis fin au conflit ; et de fournir une assistance à la Mission des Nations Unies au Kosovo (MINUK). Au printemps et à l'été 1998, conflit ouvert entre l'Armée de libération du Kosovo (ALK), la République fédérale de Yougoslavie (RFY) et le ministère de l'Intérieur de Serbie les forces (MUP), ont conduit les Nations Unies à adopter la résolution 1199 appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la retrait des forces serbes au Kosovo. L'envoyé spécial des États-Unis, Richard Holbrooke, a négocié avec le président de la RFY Slobodan Milosevic au début d'octobre 1998 pour tenter de faire respecter la résolution de l'ONU par la RFY. Finalement, après neuf jours de négociations intenses, une entente a été conclue qui a permis l'établissement de deux opérations de surveillance. Il a été convenu que la Mission de vérification au Kosovo (OP KIMONO) surveillerait la situation au sol et que l'opération EAGLE EYE (Op KAYAK) dirigée par l'OTAN mènerait des opérations de surveillance non armées depuis les airs.

Malgré un accord écrit, la RFY a continué de renforcer ses forces au Kosovo à la fin de 1998, et le conflit ouvert s'est poursuivi face aux observateurs du KVM. Ce mépris flagrant de l'accord a conduit un groupe de nations appelé Groupe de contact à amener les parties impliquées dans le différend à Rambouillet, en France, en février 1999 dans le but de trouver une solution diplomatique à la situation. Les négociations à Rambouillet, puis à Paris, ont abouti à un accord de base avec les Kosovars, mais que le gouvernement de la RFY a refusé d'accepter. En mars 1999, l'incapacité de l'Armée de libération du Kosovo et des forces de la RFY à se conformer aux principes fondamentaux de la résolution 1199 du Conseil de sécurité des Nations Unies a forcé l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à retirer tous les observateurs de vérification du Kosovo (KVM) du Kosovo.

Face aux avertissements persistants selon lesquels une action militaire de l'OTAN était imminente, un dernier effort diplomatique a été fait pour parvenir à une entente. Lorsque ces efforts ont échoué, l'OTAN a poursuivi une action militaire et, le 24 mars 1999, l'OTAN a lancé l'opération ALLIED FORCE et a lancé des opérations aériennes contre la RFY. Le but des opérations aériennes était de rétablir la paix et la sécurité dans la région et de résoudre ainsi la crise humanitaire au Kosovo. Les forces de Milosevic ont répondu par une campagne totale visant à nettoyer ethniquement le Kosovo de sa population albanaise, entraînant des centaines de milliers d'Albanais de l'autre côté de la frontière pour se rendre en Macédoine, en Albanie et au Monténégro.

Au début de la campagne de bombardement, l'élément militaire canadien se composait de six chasseurs McDonnell CF-188 Hornet stationnés à Aviano, en Italie, sous le nom de code Force opérationnelle Aviano, opération ECHO. Ces appareils ont commencé leurs attaques au-dessus de la Yougoslavie le 24 mars en même temps que des dizaines d'autres appareils de l'OTAN. En moins d'une semaine, ce groupe de travail a été augmenté lorsqu'il a été annoncé que six autres aéronefs et du personnel de soutien se joindraient à la TF. Le 17 avril, le ministre de la Défense a annoncé une nouvelle augmentation du contingent canadien avec l'ajout de six aéronefs et de 50 membres du personnel de soutien supplémentaires, portant ainsi le nombre total d'aéronefs à dix-huit et le personnel de soutien total à 300. Les commandants de l'OTAN et le gouvernement yougoslave ont signé l'Accord technique militaire qui a entraîné la suspension des bombardements le 10 juin. Dix jours plus tard, le 20 juin, le secrétaire général de l'OTAN met officiellement fin à la campagne aérienne.

Bien que la KFOR continue d'opérer à une taille très réduite, elle comptait à son apogée plus de 50 000 membres provenant de 45 pays membres de l'OTAN et non membres de l'OTAN. À ce jour, la KFOR a aidé plus de 1,3 million d'Albanais du Kosovo à regagner leurs foyers et leurs villages ; a déminé plus de 16 000 maisons, 1 165 écoles et près de 2 000 kilomètres de routes des mines et des munitions non explosées ; et continue d'appuyer quelque 4 500 policiers internationaux dans le cadre de la Mission des Nations Unies au Kosovo (MINUK).

Information des Forces canadiennes (FC) (KINETIC), 24 mars 1999 - 21 juin 2000Notes de mission/opération des FC : À la fin de la campagne aérienne, des Casques bleus ont dû être déployés sur le terrain pour appliquer le cessez-le-feu. À la fin d'avril 1999, on a demandé au gouvernement canadien de fournir un escadron de reconnaissance blindé et des unités de soutien dans le cadre d'une brigade blindée dirigée par les Britanniques qui était alors déployée dans l'ancienne République yougoslave de Macédoine voisine dans le cadre du Corps allié de réaction rapide de l'OTAN. Environ 800 soldats canadiens sont arrivés en Macédoine en mai 1999, se joignant à la 4e brigade blindée (R.-U.) sous la désignation canadienne Operation KINETIC (désignation d'opération GUARDIAN JOINT).). En plus du personnel de l'élément national de commandement et de soutien, un escadron de reconnaissance équipé du nouveau véhicule de reconnaissance Coyote de Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians), un détachement d'hélicoptères équipé de huit hélicoptères Griffon et des ingénieurs constituaient la contribution initiale du Canada. Le 12 juin 1999, les premiers éléments de la KFOR sont entrés au Kosovo. Comme convenu dans l'Accord militaire technique, le déploiement de la Force au Kosovo (KFOR) a été synchronisé avec le départ des forces de sécurité serbes du Kosovo. Le 20 juin, le retrait des Serbes était complet et la KFOR était bien établie au Kosovo.

L'escadron de reconnaissance canadien arrive à l'avant-garde de la brigade blindée britannique, tandis que d'autres Canadiens suivent bientôt ou sont pleinement chargés d'assumer des rôles de soutien en Macédoine. Des éléments de la KFOR ont été déployés pour aider à la mise en œuvre du cessez-le-feu, assurer la sécurité publique des civils, aider les personnes déplacées à rentrer chez elles en toute sécurité, fournir des secours humanitaires et aider les organisations internationales et les organisations non gouvernementales dans leurs efforts.

Peu après le déploiement initial de la KFOR au Kosovo, le gouvernement canadien a annoncé que 500 soldats supplémentaires seraient ajoutés au contingent canadien. Des soldats du 1er bataillon, du Princess Patricia's Canadian Light Infantry et des chars des Strathconas forment un groupement tactique d'infanterie doté d'un soutien blindé. Le bataillon commence son déploiement au début de juillet et remplace bientôt les unités d'infanterie britanniques surchargées. Les nouveaux arrivants ont porté l'effectif total de l'opération KINETIC à environ 1 400 personnels.En décembre 1999, la première rotation des unités des Forces canadiennes participant à l'opération KINETIC a eu lieu et, après avoir exercé des fonctions similaires à celles des premiers Canadiens déployés, tout le personnel militaire canadien a été retiré de la KFOR en juin 2000.

Le ruban est bleu foncé de la couleur de l'OTAN, avec deux bandes blanches à chaque extrémité avec une bande blanche unie au centre, représentant la paix.

Les numéros de la tournée sont en caractères arabes et en bronze. (DND)

Le conflit dans la province du Kosovo de la République fédérale yougoslave a débuté au début de 1998 avec des incidents armés entre l'Armée de libération du Kosovo (ALK) et les forces militaires et policières yougoslaves. Le conflit armé a provoqué une catastrophe humanitaire qui a dû être traitée d'urgence par une action concertée de la communauté internationale au sens large. Dès le début, l'OTAN a pris une part active à la campagne de paix et a contribué au processus de reconstruction du Kosovo après la fin du conflit avec l'aide de la communauté internationale.

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