L'impact des Casques bleus canadiens dans les Balkans

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L'Accord de Dayton et la Force de mise en oeuvre (IFOR)

L'Accord-cadre général pour la paix, communément appelé Accord de paix de Dayton, a été signé en décembre 1995. Pour assurer le respect de cet accord, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté une résolution autorisant la création d'une force multinationale de mise en œuvre de la paix (IFOR). L'IFOR a été envoyée pour maintenir le cessez-le-feu et les lignes de démarcation entre les entités. Sa mission était également de favoriser un environnement sûr dans lequel les organisations civiles pourraient s'acquitter de leurs responsabilités, notamment la supervision des élections, la coordination du retour des réfugiés, le redressement économique et le suivi et la formation de la police locale. Sans l'aide de l'IFOR, les accords de paix n'auraient pas duré, et les aspects civils de l'Accord de paix de Dayton n'auraient pas été atteints. Le Canada a fourni des membres des FC à l'IFOR sous le nom d'Opération ALLIANCE.

Cette opération comptait 1 047 personnes au sein d'une organisation composée d'un quartier général de la Brigade multinationale dirigée par le Canada, d'un escadron de reconnaissance, d'une compagnie d'infanterie mécanisée, d'un escadron du génie, d'un élément de commandement national canadien et d'un élément de soutien national. En plus de la fourniture d'un quartier général de brigade et de transmissions pour la brigade multinationale de l'IFOR (2 Brigade multinationale canadienne et, plus tard, 5 Brigade multinationale canadienne (ade), les FC déploient un escadron blindé de reconnaissance, une compagnie d'infanterie et un ingénieur un escadron, un élément de soutien national, un centre chirurgical avancé et un peloton de la police militaire. Le premier groupement tactique d'infanterie canadien déployé provenait d'unités basées à Petawawa, en Ontario, et à Gagetown, au Nouveau-Brunswick, tandis que le second provenait de Valcartier, au Québec.

Leurs tâches consistaient notamment à établir la liberté de mouvement dans toute la zone d'opérations, à superviser le retrait et la séparation des factions précédemment en guerre et de leurs armes lourdes, à patrouiller les lignes de cessez-le-feu, à superviser l'enlèvement des mines terrestres et des munitions non explosées, à régler les différends et à aider au redéploiement du personnel et de l'équipement des Nations Unies toujours en Bosnie-Herzégovine. Les marins et le personnel de l'armée de l'air canadiens ont également servi à soutenir l'IFOR dans le cadre du le blocus maritime en cours (opération SHARP GUARD de l'OTAN) et l'application de la « zone d'exclusion aérienne » » (Opération DECISINE ENDEVOUR de l'OTAN) dans la région.Le 20 décembre 1996, un an après la création de l'IFOR, une Force de stabilisation (SFOR) dirigée par l'OTAN a remplacé l'IFOR.

Médaille de la FIAS de l'OTAN.

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