OTAN Non-article 5 pour les opérations dans les Balkans
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Opérations de l'OTAN non visées à l'article 5 dans les Balkans
Le 14 décembre 1995, le Conseil de l'Atlantique Nord a lancé la plus vaste opération militaire jamais entreprise par l'Alliance, soit l'opération JOINT ENDEAVOUR. Par suite de l'adoption de la Résolution 1031 du Conseil de sécurité, l'OTAN a reçu le mandat de mettre en œuvre les aspects militaires de l'Accord de paix. Une force multinationale dirigée par l'OTAN, appelée Force demise en œuvre (IFOR), a entamé sa mission le 20 décembre 1995. Le mandat de l'IFOR était d'une durée d'un an.
Après la tenue d’élections qui se sont déroulées dans la paix en septembre 1996, l'IFOR s’est acquittée avec succès de sa mission, qui consistait à mettre en œuvre les annexes militaires de l'Accord-cadre général pour la paix. Toutefois, il était clair qu'il restait beaucoup de travail à faire sur le plan civil et que le climat politique risquait de demeurer instable et peu sûr. Les 25 et 26septembre, une semaine après les élections en Bosnie, les ministres de la défense de l'OTAN ont conclu que l'Alliance devait réévaluer la manière dont elle pourrait continuer de contribuer à l'établissement d'un milieu sûr après la fin du mandat de l'IFOR au mois de décembre. Le rôle de l'IFOR (Op JOINT ENDEAVOUR) consistait à mettre en œuvre la paix. Le rôle de la SFOR (opération JOINT GUARD/ opération JOINT FORGE) était de stabiliser la paix. La différence entre les tâches de l'IFOR et de la SFOR s’exprime dans le nom de ces missions.
Le 12 décembre 1996, la SFOR a été autorisée à mettre en œuvre les aspects militaires de l'Accord de paix en tant que successeur légitime de l'IFOR. En effet, à l'instar de l'IFOR, la SFOR a mené ses opérations en vertu du chapitre VII dela Charte des Nations Unies (imposition de la paix). (MND)

Il existe actuellement quatorze versions de la Médaille de l'OTAN, récompensant les services rendus en ex-Yougoslavie, au Kosovo et en Macédoine du Nord. Deux versions récompensent les services rendus lors d'opérations relevant de l'article 5 (Eagle Assist et Active Endeavour), et huit versions récompensent les services rendus lors d'opérations de l'OTAN ne relevant pas de l'article 5 (Force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan (FIAS), Resolute Support, Balkans, Mission de formation de l'OTAN en Irak (NTM-I), Afrique, AMIS, OUP-Libye et Pakistan). Des agrafes spécifiques existent également pour des opérations telles que la FIAS, le Kosovo, l'ex-Yougoslavieet, la NTM-I, ainsi que des agrafes désignant les opérations relevant de l'article 5 et celles ne relevant pas de l'article 5. Enfin, il existe une Médaille du service méritoire de l'OTAN, assortie d'une agrafe « Service méritoire ».
Participation canadienne à l’EUFOR et au QG de l’OTAN à Sarajevo
Les FAC ont fourni des officiers d’état-major et d’autres spécialistes à diverses missions dans les Balkans. Il s’agissait notamment de la mission de la Mission de maintien de la paix de l’UE dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine (EUFOR), de la Force de déploiement préventif des Nations Unies (FORDEPRENU), de la Force de l’UE en Bosnie-Herzégovine (EUFOR) et du Quartier général de l’OTAN à Sarajevo (QG de l’OTAN), en plus de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) et du Quartier général de la Force opérationnelle de l’OTAN pour l’opération Amber Fox.
Les Casques bleus canadiens déployés dans les Balkans ont dû relever un défi de taille et se retrouvait confronté à une tâche difficile et dangereuse. Les guerres des Balkans ont été marquées par la violence et le nettoyage ethnique. La paix entre les groupes ethniques belligérants était loin d'être assurée. Lors de la bataille de la poche de Medak, les Canadiens ont connu leur engagement le plus important depuis la guerre de Corée. Ils ont également recueilli et consigné des preuves d'atrocités, et nombre d'entre eux ont souffert de stress post-traumatique dans les années qui ont suivi. Les missions dans les Balkans ont mis en lumière les difficultés et les coûts, tant financiers qu'humains, du maintien de la paix moderne.



